samedi 9 novembre 2013

Ces vacances qui font du bien!

Je n'aime pas l'arrivée de l'hiver. Synonyme de journées plus courtes, de la grisaille, de l'installation du froid, du manque de lumière, des feuilles mortes et de petits maux qui se réveillent. Pourtant après une vague de grand blues place à l'apaisement et à la couleur. Les couleurs chatoyantes de l'Automne, les soupes aux marrons potiron qui mijotent, les premiers préparatifs de noël, les chansons que fredonnent Rafijoli au quotidien donnent le ton, les milliers de sourires de Maïtia illuminent notre maison.. 
J'ai rechargé les batterie pendant les vacances de la Toussaint. Ne pas se bousculer pendant 15 jours fut bénéfique à mon horloge biologique.Une première semaine avec Manou et Papinou qui m'ont permis de trier et de ranger les derniers éléments qui traînent depuis un an. Manou a joué l'animatrice avec Rafijoli pendant que Papinou assemblait, montait, perçait, installait. Une semaine éreintante où même la machine à laver a joué des tours un matin. Une heure trente à éponger le sol, du cellier à la cuisine,  une véritable pataugeoire. Cela fait toujours un vide quand ils repartent.
Une seconde semaine où nous confions Rafaël à Bonne Maman et à Bon Papa, tout excité de profiter en solo de ses grands parents. Des moments complices vite écourtés par la visite surprise de sa cousine Alix qui laissera de bons souvenirs. Je suis toujours déconcertée par sa facilité d'adaptation et par son enthousiasme. Il est heureux de partir et de revenir. Heureux de retourner à l'école ou de rester à la maison. Tout lui convient et tout l'anime. De nouveau adorable et complice avec sa petite soeur. Je retrouve ce petit bout d'homme que j'aime tant : coquin, poli, drôle, affectueux, curieux, débordant d'énergie. Cette seconde semaine sans lui m'a permis de découvrir Maïtia et de constater combien elle avait grandi. Elle gazouille énormément, joue avec entrain de son portique et s'émerveille de trois fois rien. Comme la vie est facile avec un nouveau né au caractère docile. Nous avons beaucoup échangé toutes les deux, conquise par sa douceur et sa joie de vivre. Nos enfants rayonnent. Littéralement. Elle a émis son premier rire, attachante babygirl. Si j'ai posé un congé parental - malgré les concessions financières que cela impliquent, c'est pour profiter de délicieux moments comme ceux là. Avec ma fille et avec mon fils, que je peux récupérer dès la sortie de l'école. Une vie de famille simple mais faites de chants, de danses et de rires.
Alors, même si Rafaël tombe sans cesse, même s'il a eu sa première blessure de guerre à l'école, même si parfois j'ai les yeux humides quand je pense à son parcours, je sais qu'il est heureux. Maïtia aussi, ses grands yeux qui pétillent sont des signaux qui ne trompent pas...


Dans mon le cahier de classe



Future danseuse?

Mais qu'est ce donc ces babioles?

Oh ça m'épuise toutes ces activités

La vie couleur arc en ciel: yes we can!

La liberté chez Bonne Maman et Bon Papa

Je m'échappe? Non j'observe!

séance découvertes et cueillettes avec Cousine Alix