31 SA: 3 semaines de gagnées

Une semaine bien remplie par les rendez-vous médicaux, la rencontre avec Marie P. la future maîtresse de Rafaël autour d'un goûter, un passage obligé chez IKEA samedi matin, un dîner plancha dans notre jardin et une fête des pères très réussie au Golf du Médoc ( temps magnifique, restaurant délicieux en terrasse, cours, soin et piscine au spa à volonté). Une semaine où j'ai été un peu trop active et j'ai senti quelques contractions dimanche en fin d'après-midi. Rien de grave, juste le signal de se reposer davantage cette semaine.

Mon état général fluctue autant que le temps en Aquitaine. Parfois je me sens tellement mal que je pourrais rester allongée toute la journée: nausées, extrême fatigue, reflux, tête qui tourne, frissons intenses, une petite chérie qui fait un peu trop de zumba dans mon ventre à ce moment là. Je culpabilise. Pourquoi ne suis-je pas comme certaines femmes, en pleine forme et radieuse jusqu'au jour de la naissance? Cet état de grossesse n'est pas des plus épanouissants certains jours. Faire avec. Je me console grâce aux semaines "papillons" que nous attrapons un peu plus jusqu'au terme. J'ai commencé à faire quelques achats chez Monoprix et Vert Baudet pour Minichoue. Des fleurs, des couleurs vives, des petits pois, de la douceur, ce qu'on peut s'éclater avec les habits de filles. J'ai conservé un des doudou lapines (achetés en triple) pour sa venue. Rafaël lui offrira. La troisième est pour Minibond, laissé au Moulin. Symbolique lapine...

Ces derniers jours, Rafijoli a voulu regarder ses albums de naissance: mon ventre rond où il baignait, les appareillages, l'hôpital, le retour à la maison, les voyages. Je lui ai tout expliqué. Il comprend vite. Je lui ai dit combien il fut difficile pour nous de le quitter chaque soir et que ce fut un bonheur immense de l'avoir avec nous chaque nuit, quand enfin il a pu rentrer. Je suis certaine qu'il se souvient. Des bruits et des maux. Courageux petit bonhomme. On ne peut s'empêcher avec Gilles de faire une comparaison avec le combat de Bonne Maman. Les progrès au quotidien, les hauts et les bas, chaque étape à franchir plus ou moins douloureuse. Mais chaque victoire est un pas vers la nouvelle vie. Ils auront des moments très personnels à partager tous les deux plus tard, on en est convaincu. Bonne Maman a cette force incroyable qui l'anime. Positive, battante, volontaire. Elle ne se porte pas en victime, pas fataliste, elle accepte ce qui lui arrive pour retrouver sa place dans la vraie vie. Une véritable leçon  après celle de Rafaël...

kiri kiri qui rit

Ca se passe comme ça....

...Chez IKEA :)

 

Rafijoli lové contre sa petite soeur

Il a fait de la moto, de la moto il a fait

Gilles profite enfin d'un barbecue dehors

Bonne fête papa: réalisé avec amour chez nounou

Déjeuner au Golf du Médoc

Dépaysement garanti

Il fait très très chaud môman

Vive la piscine intérieure